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Pourquoi
les élections sont "bidonnées" ?
- Parce
que toutes les idées présentes aux élections
ne sont pas exposées avec le même temps de parole
et le même développement (pour les expliquer, en débattre,
etc.)
- Les
textes français du CSA demandent simplement à
"citer les noms des autres candidats" (et uniquement
pour les médias radios et télés) ce
qui n'apporte absolument rien au niveau des connaissances des
électeurs.
- Les
lois françaises n'obligent absolument pas à ce
que tous les candidats aux législatives aient une place
lorsque sont organisés des débats médiatisés.
Exemple parmi de nombreux
autres avec un débat organisé par le journal "le
Progrès " (2017).
- L'une
des dernières mesures en date de la majorité La
République En Marche (LREM) : "un
temps de parole" suivant le résultat de l'élection
précédente.
Ceux déjà en place sont donc privilégiés.
Cela nuit fortement au renouvellement politique et à
l'apport d'idées nouvelles.
- 2022
Débat le18/05/2022 sur France3 et LeProgrès (3ème
circonscription du Rhône) : notre candidat n'a pas été
invité à débattre avec les autres candidats,
et nous ne sommes même pas présentés, malgré
le fait qu'ils soient au courant de nos candidatures avant la
fin des inscriptions réglementaires.
Une honte pour la "démocratie".
- Débat
sur LyonCap et LyonMag (photo DR)
Idem : 3 candidats sur 13.
Le "prêt à penser" pour les électeurs.
- Aux
élections 2017, des centaines de milliers de circulaires
électorales ont disparu sans qu'aucun responsable ne soit
sanctionné. (Dans tout autre pays un temps soit peu démocratique,
le ministre responsable aurait démissionné. Pas en France.
Ministre de l'époque : Gérard Collomb.)
Bien sûr ces circulaires ne sont pas lues par tous les électeurs,
mais elles restent le moyen le plus accessible de faire connaître
aux électeurs les idées des différents candidats
dûment enregistrés.
(Rappel de cette info ici,
ici,
ici
et... cherchez par vous-même d'autres sources, même si
elles finissent par ne plus être présentes dans les 1ères
pages des moteurs de recherche :) )
- Les
circulaires arrivent beaucoup trop tard dans les boîtes
aux lettres des électeurs et des électrices (les
recevoir parfois la veille du scrutin est fait pour qu'elles
deviennent "inutiles", le choix des électeurs
et électrices étant souvent déjà
fait par d'autres moyens de communication [Télé
principalement - Chaines de télé qui ne respectent
absolument pas l'expression de chaque candidat(e)]).
- La
puissance monétaire fait en grande partie le résultat
:
les 4 derniers présidents avaient (suivant les comptes officiels
à consulter sur cnccfp.fr)
les plus gros budgets financiers.
- Si
vous êtes un copain d'un multi-millionnaire et si ce dernier
possède un ou des médias, vos idées seront
présentées dans ce(s) média(s), de façon
à faciliter votre élection...
- Autre
déformation : le moment de diffusion des idées.
Si vous voulez promouvoir un candidat, vous l'invitez en "prime-time"
et pour les autres, vous diffusez des reportages la nuit très
tard lorsque plus personne ne regarde. (Exemple
avec Cnews).
Certains médias parlent également des candidats
qu'ils ne soutiennent pas en début de campagne, puis
invitent leurs candidats préférés juste
avant les élections pour que ces derniers soient les
seuls à rester véritablement dans les mémoires
avant de voter...
- Les
boîtes aux lettres
sont depuis une loi de 2021, interdites aux idées politiques
si sur ces boîtes aux lettres est indiqué "Pas de
publicité" et si ces idées ne sont pas sur support
nominatif (adressées au Nom sur la boîte aux lettres).
Sans oublier que la "sécurisation" des immeubles
rend l'accès aux boîtes aux lettres quasi impossibles
(sauf à avoir illégalement un pass ou à utiliser
les services d'une entreprise privée [encore une fois l'argent
vient déformer la démocratie]).
Résultat : seules les grosses formations politiques ont les
moyens financiers d'utiliser de tels fichiers et de passer par des
entreprises pour faire ce travail pour arriver jusqu'à tous
les citoyens par leur boîte aux lettres.
Au lieu de "servir l'intelligence", cette loi sert indirectement
une fois de plus à museler l'expression.
- Toute
forme d'affichage (Tshirt, Drapeau, indications sur des véhicules
ou des vélos, même dans un lieu privé visible
de l'extérieur) est interdit et sanctionné de
très fortes amendes.
Ceci pour soi-disant laisser de la sérénité au
débat politique.
Résultat : tout doit passer par les médias, dont les
principaux ne respectent pas du tout la pluralité des points
de vue (les médias indépendants ne le font pas souvent
non plus, car ils défendent surtout leurs amis politiques).
Le "tractage" (distribution de tracts sur la voie publique)
n'assure pas non plus la diffusion et l'accès équitable
des idées en présence, car ce tractage dépend
des moyens humains et financiers.
Et cet "empêchement de communiquer librement" (interdictions
bien réelles / il n'y a donc pas que chez "Poutine"
et autres dictateurs que cela se passe), est confirmée par
le ministre LREM dont on peut lire la réponse dans une
intervention au Senat, ici.
__________________
- Nous
ne travaillons pas sur les présidentielles malgré la
focalisation médiatico-politique sur les présidentielles...
Pourquoi ?
- Des
candidats postmonétaires depuis plusieurs élections
et vous n'en avez jamais entendu parlé ? Pourquoi
?
Pour
une réelle démocratie,
loin des "astuces" toujours présentes dès qu'il
y a de la monnaie :
notre-futur.fr
Le seul vote utile.
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