Où
commence le "trop"
où finit le "pas assez"
dans un marché monétaire?
[
Ceci est une page de
précisions, liée à la notion
de raréfaction artificielle ].
Lorsque
nous écrivons par exemple :
"une
production suffisante d'oeufs engendre un écroulement des prix",
cela
peut sembler abusif dans le sens où, lorsque nous faisons nos
courses sur un marché, les produits sont disponibles, de façon
apparemment suffisante puisqu'à la fin du marché certains
produits n'ont pas été vendus, donc pas demandés
et les prix ne se sont pas écroulés.
Cela
fait croire que ce "stock en trop" n'a pas trouvé preneur
parce que "la production était suffisante".
Mais ce n'est pas parce qu'une production est toujours disponible, qu'elle
est en nombre suffisant.
Exemple : les
produits sont disponibles même en situation d'inflation monstrueuse
où très peu de citoyens peuvent se payer les produits.
A
la fin du marché : on solde !
(parce que les marchands n'ont pas envie de transporter/réemballer
de nouveaux les produits, parce que les stocks coûtent cher, parce
que les produits sont périssables, etc.) mais
les produits trouvent preneur parce que les prix baissent.
Ce
qui prouve bien que le prix est une barrière à
l'accès et que pour donner accès à tout
le monde (une production suffisante pour tout le monde), il
faut que les prix s'écroulent.
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Façon
de voir non-orthodoxe, mais factuelle.
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