La question des minerais...

 

La société actuelle est « extractiviste » (basée sur l'extraction permanente de ressources souvent non renouvelables et entraînant des pollutions pour le raffinage et ses utilisations).

Mais difficile d'imaginer un « confortable » sans électricité.
Alors par exemple pour le cuivre, comment faire ?

Et bien comme le pétrole et de nombreux métaux, le cuivre est en quantité limité dans le monde. Donc à un moment ou à un autre, sa consommation ne pourra plus être satisfaite.

Est-ce qu'on doit « en avoir rien à faire » et continuer sur notre lancée ? Regardons de près nos consommations de cuivre : toute l'électrification actuelle de la société n'est pas « pour notre confort » mais « pour notre moindre effort » et parce que « le temps c'est de l'argent » (voitures et engins électriques qui vont vite, etc.) et qu'un robot fabrique mieux et plus vite (plus rentable) qu'un humain.
Idem pour toutes les « terres rares » soi-disant nécessaires... Quel usage est si « nécessaire » qu'il entraîne la destruction de nos espace de vie ?

Et les composants utilisant des terres rares (métaux précieux), ne sont pas recyclés parce que ? Parce que ça coûte souvent trop cher à la fois dans ce recyclage, à la fois de faire des recherches poussées dans ce domaine. Sans oublier que l'emploi de ces métaux précieux se fait très rarement avec l'objectif de pouvoir les recycler, donc « pas recyclables ? On s'en fout ! Ce qui compte est la vente à court terme. »

Que deviennent ces problèmes dans une économie postmonétaire ?

 

Il n'est donc pas question de « retour à la bougie » il est question d'arrêter cette course à la vitesse qui de toute manière atteint ses limites, et de faire un maximum les choses avec nos muscles (qui sont là pour ça et qui lorsqu'ils ne sont pas entretenus, dégénèrent et entraînent des problèmes de santé par manque d'exercice).

 

Pour le « toujours utile », regardons de près l'extraction dans les mines.

Ces dernières sont dangereuses lorsque les systèmes de sécurité (qui coûtent cher) lorsque la formation (qui coûte elle aussi beaucoup d'argent), peuvent être absent par souci de rentabilité. Toute les protections (masques efficaces, matériels, etc) peuvent être présentes dans une économie postmonétaire car il suffit de les produire pour en disposer, là où dans une économie monétaire cela dépendra des budgets et du prix final vendu au consommateur. Sans oublier certaines robotisations (pour certaines tâches potentiellement dangereuses) qui encore une fois, ne sont parfois pas utilisées parce que « l'humain coûte moins cher ». Et n'oublions pas que dans de nombreux cas les humains acceptent de risquer leur vie uniquement à cause de l'argent. C'est un chantage pur et simple.
Doit-on continuer à vivre dans une société dont le « confort » est basé en partie sur ce « chantage » ?

 

Prendre le temps de réfléchir, sans hypocrisie, change en profondeur la problématique de « Oui mais et les mines ? ».

 

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