|
Que
devient la civilisation de la voiture individuelle ?
La
voiture individuelle est un confort indéniable pour se déplacer.
Mais
la voiture est surtout la tromperie.
- La
tromperie liée aux publicités permanentes sur tous les écrans
qui font croire qu'avec « votre voiture », vous serez seul en
ville, oubliant la réalité des bouchons (qui existent depuis que
la voiture s'est « démocratisée » et non seulement depuis l'existence
des écolos en politique),
- La
tromperie des voitures qui circulent dans la nature merveilleuse,
alors que dans la réalité des matières toxiques sont répandues
dans l'environnement (usure des pneus qui pollue l'eau, la terre ;
les pneus hors d'usage (pour partie "recyclés"
(noyés) dans le béton, ce qui pose d'autres problèmes
ensuite) ; les graisses et huiles minérales qui font « de jolies
irisations dans l'eau » (sont des poisons) ; tous les plastiques,
les batteries, les minerais nécessaires et dont l'extraction détruit
l'environnement, etc. Etc.)
Mais
des constructeurs de voitures ne se limitent pas à manipuler nos cerveaux
avec des pubs trompeuses, ils ont aussi
- tout
fait pour détruire les transports en commun : destruction
des tramways en ville alors qu'ils existaient même dans des
petites villes,
destruction du maillage ferroviaire alors que dans les années
1950 90% des habitants en France étaient à moins de 10km d'une
gare.
- Quoi
de mieux pour « rendre obligatoire la voiture » que de concentrer
les activités en 1 seul lieu (parce que c'est monétairement rentable),
ce qui entraîne des flux totalement artificiels comme les déplacement
Travail/Habitation quotidiens qui font perdre du temps de vie,
des ressources énergétiques, poussent à gaspiller les ressources.
Et cela uniquement parce que nous utilisons de la monnaie, qui
impose de suivre des études & formations coûteuses, (donc
une grande difficulté à changer de métier pour en prendre un plus
proche de son lieu de vie).
-
Quoi de mieux que de faire de grands supermarchés avec de grands
parkings où on achète en telle quantité « pour être tranquille
et parce que ça coûte moins cher », de marchandises qu'il faut
une voiture pour les transporter...
-
Les routes (autoroutes et voies rapides) ont chassé les cyclistes
car c'était « trop dangereux pour eux ! ». Et au lieu de supprimer
le danger (des automobilistes) on a chassé cette concurrence (concurrence
au moins dans l'espace public).
Au
final, oui la voiture est un confort (à court terme), juste le temps
de l'utilisation (car une voiture reste surtout arrêtée la plupart du
temps, sur ses parkings / encore un espace souvent public réservé exclusivement
à cet outil), mais c'est surtout une plaie pour l'humanité à cause des
pollutions.
Et son usage individuel (car on ne va pas être contre les ambulances
et autres véhicules de secours) n'existent QUE parce que « le temps
c'est de l'argent » et que la voiture, à cause de son entretien, ses
consommations, ses taxes (ce qui compare l'automobiliste à « être une
vache à lait » en train de payer en permanence, même à l'arrêt sur des
parkings).
Tout cela participe bien mieux à la « vitesse
de rotation monétaire » et au PIB que l'usage de la marche ou de
bicyclette.
Pour se passer de la voiture, le train et les transports en commun doivent
être pleinement opérationnels, et la société entière dans son organisation
doit être remise à plat :
- lieu
de travail,
-
notion du travail (et formations),
-
système d'acheminement des marchandises (alimentation et autres),
et
cela est bien plus facile dans une économie postmonétaire que dans une
économie monétaire corrompue par les conflits d'intérêt (monétaire).
Réfléchissons tranquillement mais dès maintenant
et commençons à agir,
pour
que cette société postmonétaire répare les erreurs passées et présentes.
Page
précédente
|
|