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il
aura toujours
des humains fainéants !
Ok.
Qui
sont ces "humains fainéants" ?
Avant
toute chose, reconnaissons et prenons en compte les lois de
la thermodynamie :
Pour
un même résultat, la nature choisi la méthode
la moins énergivore.
Pourquoi ?
Entre deux modes de fonctionnement, le plus énergivore
dépend beaucoup plus de l'abondance de ressources. Dès
que les ressources baissent, le mode de fonctionnement énergivore
s'effondre, disparaît, meurt, et ne se reproduit pas.
Reste le vivant "optimisé", adapté correctement
à son milieu de vie.
L'économie
d'efforts dépensés pour un même résultat
est donc issu de l'évolution.
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Qu'est-ce
qui engendre la "fainéantise" ?
Le poil dans la main est-il génétique ?
C'est un problème d'éducation ?
Quels seront leurs moyens d'agir ?
Comprendre
la fainéantise passe par le domaine de la psychologie.
Le fainéant a besoin généralement du travail des
autres pour exister. Il brise alors le
lien de reciprocité avec la société qui est inclu
dans le statut de citoyen.
Comment éviter cette destruction de lien ?
En cherchant ce qui ne le motive plus :
- une
dépression (chimie du cerveau / manque de lumière /
mauvaise alimentation / etc) ?
L'accès aux soins n'est plus restreint par un budget monétaire.
- Un
travail pas intéressant ?
Il peut en changer facilement dans un monde postmonétaire.
La formation à un autre métier est également
facilité par l'inexistence de la barrière de l'argent.
- Une
peur de ne pas être à la hauteur ?
Essayer, oser, peut se faire en étant accompagné. L'enseignement
postmonétaire n'est pas basé sur "la concurrence,
la compétition" (primordiale dans une économie
de guerre commerciale), mais sur l'acquisition ou non de savoirs et
compétences. Par conséquent, dès le plus jeune
âge il n'y a plus ce formatage de "peur de ne pas être
à la hauteur".
- Egalement,
dès lors que la notion "le temps c'est de l'argent"
n'existe plus, le rapport au temps n'est plus le même, et s'il
faut plus de temps pour réaliser une tâche utile aux
autres, qu'importe. Cette approche permet d'inclure toutes les personnes
handicapées qui ont envie de participer à la société
(alors que dans une société monétaire, la rentabilité
les exlus).
La primauté est au résultat final, même si une
recherche d'efficacité reste utile pour là encore, dépenser
moins d'énergie pour un résultat identique.
Remarque
importante :
dans
la société actuelle, monétaire, énormément
d'humains ne "produisent rien pour les autres", que ce soit
les retraités (excepté ceux qui s'impliquent dans des
associations), que ce soit des enfants, des étudiants, que ce
soit des rentiers, etc.
Le monde humain s'écroule-t-il à cause de ces "fainéants"
?
Non.
Alors inutile de fantasmer sur le nombre de fainéants qui pourrait
empêcher une société postmonétaire de fonctionner.
La clé est la responsabilisation citoyenne, la transparence de
la sphère publique et le sentiment d'utilité.
Rappel
:
Nous ne recherchons pas la perfection, cette quête maladive
d'absolue maîtrise.
Nous ne croyons pas au "sur-Homme" ou à "l'Homme
Nouveau".
Nous faisons en sorte que les problèmes soient anticipés
afin d'éviter leur grand nombre et qu'ils soient gérables,
parce que pour nous, comprendre les suites de causes et d'effets
quels que soient les domaines, sont la base à une vie
sereine.
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