Le marché postmonétaire.

 

Concrètement :

 

Il s'agit de mettre en accès totalement libre, les connaissances (aucun copyright ou brevet), les savoirs faires et process (mode d'emploi pour réaliser des objets, machines, etc), ainsi que les biens et services.

Le marché est donc un lieu physique ou virtuel où se rencontrent les besoins et les ressources.
Comme un annuaire ou un plan de centre commercial, on exprime ce dont on a besoin et on voit si il y a une réponse.
S'il n'y a pas de réponse immédiate, il suffit de passer une commande aux ressources humaines (marché du travail) et au marché des ressources matérielles présentes pour mettre en place la production demandée.
Cette organisation vous paraît trop utopique ?
C'est pourtant la même qu'actuellement. A une différence près : la motivation n'est plus la même. Elle est basée sur l'utilité.

C'est une économie basée sur les ressources.

Cela nécessite une organisation, avec mise en accès des connaissances pour (au pire) "pouvoir faire soi-même" si jamais personne n'est disponible / si les ressources ne sont pas présentes. Cette mise en accès peut être gérée par un "fluidificateur de marché", une personne chargée de trouver des solutions ou une assemblée (démocratie réelle directe) car avec plusieurs cerveaux on augmente les ressources pour trouver des solutions.

Cela nécessite une bonne gestion des stocks, une anticipation pour ne pas se retrouver en phase de pénurie, etc.

Cette organisation s'accompagne de la qualité de "citoyen" et de la notion de réciprocité.

 

 


 

Remarque :

 

Nous avons pris l'habitude de lier :

marché à marchand,
[donc à utilisation de monnaie]

Il est alors normal de trouver bizarre l'utilisation du mot "marché" pour un système post-monétaire (qui n'utilise plus de monnaie).

Mais quel meilleur mot pour décrire "la place de mise en accès et en relation des besoins et des ressources" ?

Un autre mot aurait pu être choisi, exemple : bourse
(qui peut être une bourse d'échange, donc sans monnaie) mais avec une bourse il y a toujours la notion d'échange où on détermine une valeur. Et qui dit "échange" dit rapport de force, de chantage, grâce au manque de disponibilité.
Or une société postmonétaire se base sur l'accès libre pour créer une abondance sereine. Cette abondance sereine rend impossible le manque qui permet ensuite le chantage (le rapport de force) des échanges.
La société postmonétaire ne reconnait qu'une seule valeur : l'usage (l'utilité).

Si vous avez un meilleur mot que "marché", nous sommes preneurs, n'hésitez pas à prendre contact.

 


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